1. |
La tête haute
03:31
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Aujourd’hui je suis certain
D’écrire aussi bien qu’un Dylan.
D’avoir la fougue de Springsteen
Le sex-appeal de Morrison.
Je pourrais m’envoler
Et toucher les étoiles.
Parce qu’hier j’ai embrassé,
La plus belle fille de Montréal.
Et je marche la tête haute (bis)
T’es pas comme les autres
Et c’est de ta faute
Si je garde la tête haute.
P’t’être que demain je s’rai conscient
De mes faiblesses de mes lacunes.
J’vais bégayer en angoissant
Comme un jeune Woody Allen.
Mais en attendant je plane
Bienheureux sur mon nuage.
Et j’ai gravé dans le crâne
Les contours de ton visage.
Et je marche la tête haute (bis)
T’es pas comme les autres
Et c’est de ta faute
Si je garde la tête haute
Si je marche la tête haute
Et je marche la tête haute
Parce qu’hier j’ai embrassé la plus belle fille de Montréal.
Et je marche la tête haute
Et j’ai gravé dans le crâne les contours de son visage.
Et je marche la tête haute (bis)
T’es pas comme les autres
Et c’est de ta faute
Si je garde la tête haute.
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2. |
Belle infirmière
02:29
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Toi ma belle infirmière
Tu as guéri mon cœur
De ses blessures de guerre
Et de tous ses malheurs.
Toi ma belle infirmière
T’es venue à mon secours.
M’faire oublier l’hiver
Et r’tomber en amour.
Retenu prisonnier d’une sorte de torpeur.
J’étais presque rendu à aimer ma douleur.
Appelle ça le destin, appelle ça le hasard.
T’as réussi à me sortir enfin de mon trou noir.
Toi ma belle infirmière
Tu as guéri mon cœur
De ses blessures de guerre
Et de tous ses malheurs.
Toi ma belle infirmière
T’es venue à mon secours.
M’faire oublier l’hiver
Et r’tomber en amour.
Parce que des fois la vie n’est pas qu’une injustice.
Mon pauv’cœur a guéri sans une cicatrice.
Mais quand le blues revient me hanter au hasard.
Ton amour est ma vitamine, ma gaze et ma morphine.
Toi ma belle infirmière
Tu as guéri mon cœur
De ses blessures de guerre
Et de tous ses malheurs.
Toi ma belle infirmière
T’es venue à mon secours.
M’faire oublier l’hiver
Et r’tomber en amour.
M’faire oublier l’hiver
Et r’tomber en amour.
M’faire oublier l’hiver
Et r’tomber en amour.
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3. |
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Toutes ces vieilles rancunes qui me retiennent comme des chaînes
Me piègent dans mon décor où je rejoue toujours la même scène
Les mêmes contorsions et les mêmes semonces
Les mêmes questions et les mêmes réponses.
Mais j’veux être léger comme une feuille
Et me laisser porter par les vents
Délesté de mon orgueil
Juste heureux d’être un survivant
Me laisser porter par les vents.
Et ces histoires anciennes que je remâche sans cesse
Étouffent les boutures et les fleurs de ces fragiles amours qui naissent.
La même opposition un sourcil qui fronce
Encore les mêmes questions et bien sûr encore les mêmes réponses.
J’veux être léger comme une feuille
Et me laisser porter par les vents
Délesté de mon orgueil
Juste heureux d’être un survivant
Me laisser porter par les vents.
Pour que la route s’arrête il me faut juste lâcher prise
Et laisser s’envoler cette amertume qui me paralyse.
Dépouiller ma maison de son jardin de ronces
Pour qu’enfin le pardon me dévoile les bonnes réponses.
Je serai léger comme une feuille
Et m’laisserai porter par les vents
Délesté de mon orgueil
Juste heureux d’être survivant
Me laisser porter par les vents.
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4. |
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C’était tout juste l’automne
Je venais d’avoir 15 ans.
À l’âge où le cœur frissonne
Au moindre coup de vent.
Je marchais dans la froideur
Tête basse, mais vivant
Une voiture s’arrêtait devant.
Cadeau de la providence
Celle qui était au volant
La sœur d’un ami d’enfance
Plus vieille que moi de deux ans
Elle m’a dit : «serais-tu partant,
Pour en griller un ou deux
On va stopper le temps
Sur le chemin des amoureux. »
Son charme de collégienne
Et son parfum délicat
Dissipait la moindre gêne
Qui s’accrochait à moi
Tout nous semblait facile
Les mots, les rires et les gestes
Les confidences et tout le reste.
Cadeau de la providence
Celle qui était au volant
La sœur d’un ami d’enfance
Plus vieille que moi de deux ans
Elle m’a dit : «serais-tu partant,
Pour en griller un ou deux
On va stopper le temps
Sur le chemin des amoureux. »
C’était tout juste l’automne
Je venais d’avoir 15 ans.
Alors où le cœur frissonne
Au moindre coup de vent.
Elle m’a dit : «serais-tu partant,
Pour en griller un ou deux
On va stopper le temps
Sur le chemin des amoureux. »
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5. |
Rat Race
03:15
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Chaque fois que tu penses à ralentir
Y’a quelqu’un qui t’a sur son radar
Pas le droit de souffler pas le droit de vieillir
La vie n’arrête pas pour les traînards
Personne ne regarde en arrière
Tout le monde est dans la même galère
Gotta face it that’s the way the rat race goes
That’s the way the rat race goes
Gotta face it that’s the way the rat race goes
Et si tu choisis d’en découdre
Que tu te bats pour garder ta place
T’es pas tout seul à jouer du coude
Tout le monde a besoin de temps d’glace
Et si tu tombes et tu tends le bras
C’est un pour tous et chacun pour soi.
Gotta face it that’s the way the rat race goes
That’s the way the rat race goes
Gotta face it that’s the way the rat race goes
Si la vie est conçue comme ça
C’est pas un effet du hasard
Enseveli dans nos tracas
On ne prend jamais le temps de voir
À quel point l’écart est immonde
Entre nous et les grands de ce monde.
Gotta face it that’s the way the rat race goes
That’s the way the rat race goes
Gotta face it that’s the way the rat race goes
Gotta face it that’s the way the rat race goes
Gotta face it that’s the way the rat race goes
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6. |
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La vie est une suite de pas
Qui nous détournent d’où on va
Pour nous ramener
Vers tout ce qu’on n’a pas terminé.
La vie est une suite d’épreuves
On doit chaque jour faire nos preuves
Et se relever les manches
Même si c’est pas tous les jours dimanche
Oh non! C’est pas tous les jours dimanche.
Y’a le travail, y’a l’argent
Y’a le jugement des autres
On n’prend jamais le temps
De bien réparer les fautes.
Même si on veut s’isoler
Pour fuir les regards
On peut jamais ignorer
Celui dans le miroir.
La vie est une suite de pas
Qui nous détournent d’où on va
Pour nous ramener
Vers tout ce qu’on n’a pas terminé.
La vie est une suite d’épreuves
On doit chaque jour faire nos preuves
Et se relever les manches
Même si c’est pas tous les jours dimanche
Oh non! C’est pas tous les jours dimanche.
On doit faire la part des choses
On doit s’donner des chances
Et même quand c’est pas rose
Il faut prendre conscience.
Que c’est dur de décoder
Les farces du hasard
Avant d’avoir pardonné
Celui dans le miroir
La vie est une suite de pas
Qui nous détournent d’où on va
Pour nous ramener
Vers tout ce qu’on n’a pas terminé.
La vie est une suite d’épreuves
On doit chaque jour faire nos preuves
Et se relever les manches
Même si c’est pas tous les jours dimanche
Oh non! C’est pas tous les jours dimanche.
Oh non! C’est pas tous les jours dimanche.
Oh non! C’est pas tous les jours dimanche.
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7. |
La reine de ma maison
02:43
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Viens avec moi ma tendre amour
Et j’vais te montrer quel genre de bois
J’ai dans mon four.
On va réchauffer nos regards
Auprès des flammes dénudées
Dans l’creux du soir.
Que c’est bon,
Que tu sois enfin la reine de ma maison.
Que c’est doux,
Tu peux faire de moi ton roi ou bien ton fou.
La braise grésille doucement
Et brille d’un éclat doré
Et rougeoyant.
Entre nos soupirs la nuit veille
À venir nous couvrir d’étoiles
Et de sommeil.
Que c’est bon,
Que tu sois enfin la reine de ma maison.
Que c’est doux,
Tu peux faire de moi ton roi ou bien ton fou.
Que c’est bon,
Que tu sois enfin la reine de ma maison.
Que c’est doux,
Tu peux faire de moi ton roi ou bien ton fou.
Viens avec moi ma tendre amour
Et j’vais te montrer quel genre de bois
J’ai dans mon four.
On va réchauffer nos regards
Auprès des flammes dénudées
Dans l’creux du soir.
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8. |
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Des fois, ça te gêne que ton père soit pas comme les autres pères
Qu’il soit un drôle de personnage un petit peu à l’envers.
Qui souvent se perd dans le brouillard
Mais garde ses repères grâce à ton phare.
Quand vient le temps de parler toujours il s’évertue
À te rappeler de questionner les idées préconçues.
Chérir et cultiver précieusement ta différence
Ton humour, ton sourire et ton intelligence.
Parce qu’il t’aime
Plus que la vie elle-même
Oui il t’aime
Plus que la vie elle-même
En attendant il travaille comme il peut chaque jour
Pour que jamais tu ne manques ni de pain ni d’amour.
Et t’apprendre que le paysage est bien plus beau
Quand on reste pas coincé au milieu du troupeau.
Parce qu’il t’aime
Plus que la vie elle-même
Oui il t’aime
Plus que la vie elle-même
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9. |
Le quadrupède pétomane
02:28
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Mon ami le quadrupède
Pétomane impénitent
A de vibrants intermèdes
De concertos flatulents.
Nauséabonds effluves
Ponctués de ronflements
Cet organique Vésuve
Me décerne un châtiment
Comment pourrais-je empêcher
Cette fragrance assassine
Ce remugle meurtrier
De dissoudre mes narines
Affligé par le vertige
Et par une asphyxie partielle
Je blasphème et je fustige
Et puis je lève le poing au ciel
J’invite le canidé
À décamper du boudoir
Innocemment embaumé
De son fétide brouillard
Mais sitôt l’air assaini
Sitôt la nappe dissipée
Que ce cabot malappris
S’empresse de récidiver
Comment voulez-vous que j’écrive
Un chef-d’œuvre magistral
Dans les odeurs corrosives
De ce sournois animal
J’ai besoin d’me purger
Par cette satire exutoire
Du parfum de bourbier
Qui me sert de purgatoire
La morale de cette chanson
Ce récit que je catalogue
Fuyez la suffocation
N’adoptez pas un Bouledogue
Et puis en ce qui me concerne
Je devrais me retenir un peu
D’écrire ces balivernes
Et prendre mon travail au sérieux.
Et puis en ce qui me concerne
Je devrais me retenir un peu
De chanter des balivernes
Et prendre mon travail au sérieux.
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10. |
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Cachés dans notre cocon
De draps et de couvertes
Ivres d’un doux abandon
Comme sur une île déserte
Au diable que le matin
Vienne se pointer le museau
Aujourd’hui je n’fais rien
Que d’me coller contre ta peau.
Pourquoi je f’rais aujourd’hui
Ce que je pourrais remettre à demain?
Pourquoi je quitterais mon lit?
Pourquoi je m’userais les reins?
J’ai tant couru dans ma vie
Que j’peux me reposer un brin
Dans les bras de ma jolie
Pour une journée au moins.
Briser ce moment parfait
Serait me faire violence
Comme le bruit d’une craie
Au tableau de l’indolence
Je vais tirer les rideaux
Éteindre tout ce qui sonne
Pour te r’trouver au chaud
Et ne plus penser à personne.
Pourquoi je f’rais aujourd’hui
Ce que je pourrais remettre à demain?
Pourquoi je quitterais mon lit?
Pourquoi je m’userais les reins?
J’ai tant couru dans ma vie
Que j’peux me reposer un brin
Dans les bras de ma jolie
Pour une journée au moins.
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